Le nouveau Directeur général de la Société commerciale des Transports et des Ports (SCTP SA) a lancé un appel vibrant à tous les travailleurs pour se remettre efficacement au travail car, a-t-il déclaré, le pari de la relance de la société dépend des efforts de chaque agent.
Le DG Francklin Mabaya ne s’écarte pas de la vision imprimée par le nouveau Président du Conseil d’Administration, l’honorable José Makila Sumanda, qui lors de sa première rencontre avec les Directeurs de différents départements de l’entreprise, a aussi insisté sur l’efficacité et l’efficience dans la réalisation des opérations.
Lors de la cérémonie de remise et reprise à la Direction Générale, le DG Francklin Mabaya a regretté que les cadres et agents de la SCTP se retrouvent actuellement sans prestige au sein de leur entreprise. << L’outil de production s’amortit ( … ), les besoins s’accentuent et la situation s’aggrave. Face à cette impasse, les hommes et femmes de la SCTP sont appelés à unir leurs efforts afin, non seulement de sauver ce qui reste, mais aussi de solutionner les problèmes pour s’attendre de voir leur entreprise revêtir de sa plus belle robe. >> Et pour relever ce défi, souligne le numéro 1 de
l’ex-Onatra, chaque agent doit travailler dans la rigueur, dans une gestion axée sur le résultat à tous les niveaux de responsabilité.
DES MAUX QUI FREINENT
Le nouveau patron de la SCTP a épinglé des causes endogènes et exogènes qui empêchent le redécollage de la société. Il s’agit, notamment, de la quasi absence de l’outil de production, insuffisant, obsolète et parfois inadapté, a-t-il dit. << L’état de délabrement de certains quais et arrières quais laisse à désirer et les défenses d’accostage de ports tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays, sont désuètes>>, a-t-il mentionné, avant de souligner l’inefficacité de la sécurisation des espaces portuaires et l’absence de la dotation des agents des moyens adéquats pour maintenir leur efficacité sur terrain.
Ainsi, promet-il de consacrer, à l’interne, l’action de la Direction générale sur quelques axes prioritaires, entre autres, le renouvellement de l’outil de production, la maximisation de la production et des recettes, ainsi que la performance des cadres et agents à travers des formations et leur remise à niveau.
A propos des causes exogènes, fait-il remarquer, il faut obtenir de l’Etat, actionnaire unique de la société, le paiement des créances. Et pour cela, il exhorte tous les travailleurs et surtout les syndicalistes à œuvrer non seulement pour la protection des agents, mais aussi et surtout, pour celle de la société sans laquelle toutes leurs revendications seront vidées de leur substance.